C’est un objectif ambitieux que compte atteindre le ministre de l’Emploi, Abdessalam Seddiki. Toujours au stade opérationnel, la stratégie concoctée par le département de l’emploi entend parvenir à la création de pas moins de 200.000 nouveaux postes à l’horizon 2025. C’est ce que rapporte le quotidien L’Economiste dans son édition de ce lundi 25 janvier.
D’après le journal, les chefs d’entreprises ne voient pas tous d'un bon œil le plan de Seddiki. Pour eux, sa stratégie ne répond pas aux principaux griefs des patrons qui vivent des problèmes liés aux crédits de TVA et aux délais de paiement, problèmes qui obligent la quasi-majorité des boites à mettre la clé sous la porte. Ce qui rend encore plus difficile le recrutement pour les employeurs. Cité par L’Economiste, un professionnel affirme qu'«un employeur ne recrutera que si son carnet de commandes est plein».
Selon L’Economiste, la stratégie mise en place par Seddiki se base sur 4 principaux axes: l’instauration de politiques macroéconomiques favorables à l’emploi, la valorisation du capital humain, l’incitation des femmes à intégrer le marché du travail et la mise en place d’une intermédiation basée sur la transparence.
Pour Seddiki, «l’instauration de politiques macroéconomiques favorables à l’emploi passe obligatoirement par l’incitation de la force de travail qualifiée et l’encadrement des PME».Il faut dire que la stratégie de Seddiki en est encore à sa phase opérationnelle. Aussi, les mesures sont déclinées au fur à mesure de la mise en application.