L’économie bleue et les énergies vertes deviennent une véritable opportunité dans les années à venir. C’est ce que relève le quotidien Les Inspirations Eco dans son édition du jeudi 18 mai.
Dans son dernier rapport sur la capacité mondiale de production de sources d’énergies propres renouvelables, l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) a classé le Maroc dans le top 3 des pays africains, indique le quotidien dans son édition du 18 mai.
«Actuellement, le Royaume dispose de plus de 3.700 mégawatts de puissance renouvelable installée, ce qui se rapproche des 40 % de la puissance et de la production électrique totale du pays», lit-on. L’enjeu est aujourd’hui d’accélérer la cadence pour renforcer la part du renouvelable, notamment dans un contexte de renchérissement des prix des énergies sur le plan mondial.
Un autre secteur promis à un bel avenir est celui de l’économie bleue. «Les 3.500 km de façade maritime du Maroc, mais, surtout, sa position géographique exceptionnelle, au croisement de l’Atlantique et de la Méditerranée, lui offrent la possibilité de faire émerger une véritable industrie de la mer», souligne Les Inspirations Eco. Mais non seulement le pavillon national n’existe plus, mais diverses autres activités à très haute valeur ajoutée ne sont toujours pas mises en branle. C’est le cas de la construction et de la réparation navale.
Là aussi, l’espoir repose sur la nouvelle Commission interministérielle pour le développement de l’économie bleue (CIDEB) mise sur pied récemment par le Chef du gouvernement. Pour lui donner plus d’efficacité, le gouvernement bénéficie de l’accompagnement et de l’appui financier de la Banque Mondiale, qui a mis sur la table 350 millions de dollars pour soutenir la valorisation de l’économie bleue du Maroc, en plus d’un don de 5 millions de dollars acté récemment avec le ministère du Budget.
Le soutien des institutions financières internationales vient renforcer le Programme national de l’économie bleue, évalué à près de 20 milliards de dirhams. «L’objectif est de faire de l’économie bleue un nouveau moteur de croissance. En tout cas, il y a lieu de souligner que le potentiel du Maroc dans le domaine de l’économie bleue est énorme. Avec ses deux façades maritimes et sa zone économique exclusive de 1,2 million de km², le Royaume détient un patrimoine halieutique considérable qui lui fournit actuellement l’équivalent de 3% de son PIB. Désormais, il est question de faire mieux», lit-on.