Echéances des crédits: le package des banques

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Revue de presseKiosque360. Les banques ont décidé d’apporter leur soutien aussi bien aux entreprises qu'aux particuliers pour faire face aux répercussions de la crise sanitaire.

Le 19/03/2020 à 23h36

Le GPBM vient en aide aux entreprises et aux particuliers. Dans son édition du jour, L’Economiste reprend une communication du groupement des banques qui détaille les mesures prises pour aider les ménages et les entreprises à surmonter cette pandémie. Le journal parle du report des échéances (3 mois renouvelables via une demande par écrit) du crédit consommation et du crédit immobilier pour les particuliers. Le principe de report est également acté pour les entreprises via le soutien au fonds de roulement. En face, les banques demandent l’aide de BAM sur certaines dispositions réglementaires.

Dans le détail, les particuliers et les professionnels doivent effectuer une demande écrite de report du règlement des échéances amortissables (crédits immobiliers et crédits à la consommation), pour une période de 3 mois, renouvelable une fois pour une durée similaire. «Le deuxième report doit être justifié sur demande écrite du client dûment argumentée». Il faudra en contrepartie accepter une prorogation pour les mêmes durées de la garantie de la CCG sur les crédits couverts par l’un de ses instruments de couverture (Fogarim, Fogaloge, Fogalef), une prorogation de la couverture de l’assurance décès invalidité pour les mêmes durées et la suppression pour les reports accordés dans ce cadre de la disposition réglementaire de la loi de protection des consommateurs, prévoyant un délai de rétractation de 7 jours.

Le journal précise aussi que les banques concéderont la prorogation d’opérations en cours : credocs, refinancements devises ou spots, en gardant une visibilité sur la capacité des entreprises à couvrir ces opérations au terme de leurs nouvelles échéances. Elles se disent prêtes également «à accompagner les entreprises pour leur apporter les réponses appropriées à la satisfaction de leurs besoins de trésorerie, en vue de leur permettre de préserver leurs outils de production (paiement des salaires, règlement des fournisseurs, entretien du matériel, …)». En parallèle, les banques demandent l’assouplissement du dispositif de refinancement auprès de Bank Al-Maghrib ainsi que la baisse du taux du compte débiteur (CCR) de 7% actuellement à 2%.

Par Rachid Al Arbi
Le 19/03/2020 à 23h36