E-réputation des entreprises: fini l'amateurisme!

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Revue de presseKiosque360. 60% des Marocains ont accès aux réseaux sociaux en raison d'un taux de pénétration d’Internet qui explose. Face à cela, les entreprises prennent de plus en plus en considération la problématique de la e-réputation. Cet article est une revue de presse tirée des Inspirations Eco.

Le 25/02/2022 à 04h54

"La e-réputation est aujourd’hui une zone de risques sensibles pour l’entreprise, qui peut affecter non seulement sa performance, mais également sa stratégie dans un contexte où la société est de plus en plus connectée et digitalisée", rapporte Les Inspirations ECO.

Dans sa publication du 25 février, le journal, qui se base sur l’édition 2021 du rapport Global Digital Insights, affirme que le Maroc comptait plus de 27,6 millions d’internautes en janvier 2021, pour un taux de pénétration de 74,4%. Plus encore, "le nombre d'utilisateurs des réseaux sociaux au Maroc est équivalent à 59,3% de sa population totale". Il faut dire que le taux de pénétration d'internet au Maroc a atteint 93% au troisième trimestre 2021. de ce fait, "la e-réputation est indéniablement un actif stratégique, qui peut être source de création de valeur pour l’entreprise, constituer un avantage compétitif pour elle, mais aussi être source de fragilité en cas de survenance de risque".

Et d'ajouter: "La e-réputation est génératrice de risques non seulement au niveau légal, mais aussi financier, éthique, réglementaire, ou encore managériale". Le quotidien donne l'exemple des entreprises ayant vu leur e-réputation malmenée, comme les américains Arthur Andersen et Buffalo Grill, ou encore le japonais Toyota...

Face à cela, l'arsenal juridique a été étoffé depuis les années 2000. Le journal évoque "des règles imposées et adoptées de façon volontaire et délibérées par les entreprises, notamment pour des considérations RSE, qui ont vu le jour". L'entreprise n’a plus d'autre choix que d'avoir une bonne présence sur la Toile, "bien gérée et tenant compte des attentes de ses différentes parties prenantes".

Les Inspirations ECO rapporte le cas de plusieurs universités américaines qui ont introduit une discipline dénommée ORM, pour Online reputation management, tellement le sujet est devenu stratégique dans le domaine du management". Il n'y a, selon lui, plus de place pour l’improvisation en la matière.

"La discipline est désormais une science étudiée et le métier de manager e-réputation est animé par des professionnels", affirme le journal qui va plus loin dans la réflexion, soutenant que "la e-réputation est marquée par le fait qu’internet a libéré la parole, encore plus avec les avatars et l’anonymisation. Ce qui peut malheureusement conduire à des propos diffamants, injurieux, des dénigrements, des mensonges, qui donc vont conduire à des atteintes à la vie privée et à des bad buzz".

Par Rachid Al Arbi
Le 25/02/2022 à 04h54