Digitalisation: la Douane dématérialise ses procédures

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Revue de presseKiosque360. Bientôt la fin du dépôt physique des déclarations uniques de marchandises aux services de la Douane. La procédure sera entièrement dématérialisée à partir de janvier 2019. Explications.

Le 19/12/2018 à 22h57

La Douane entame sa transformation digitale. Et cela passe par la dématérialisation. Dans son édition de ce jeudi 20 décembre, L’Economiste annonce que la liasse des déclarations uniques des marchandises (DUM) sera entièrement digitalisée, à partir du 1e janvier 2019.

Ainsi, tous «les documents relatifs au dédouanement des marchandises (factures, certificats d’origine, notices techniques...) devront être scannés, téléchargés et signés électroniquement et transmis aux services de la Douane via le système d’information Badr».

Le journal assure que cette mesure sera obligatoire après une phase de test de trois mois.

Cette dématérialisation, affirme-t-on, est bénéfique car elle «devrait entraîner une importante réduction des délais de traitement des dossiers et plus de flexibilité». Les opérateurs du commerce extérieur devraient également bénéficier de délais réduits de dédouanement des marchandises, voire même de délai de séjour plus courts aux ports.

Le journal évoque un délai de séjour moyen des marchandises dans les ports entre 5 et 8 jours durant troisième trimestre 2018. Mais qui dit réduction des délais, dit réduction de coûts à travers des économies sur les frais de magasinage et de surestaries payés en devises.

L’Economiste relève, cependant, une appréhension au sein de la profession des commis qui craignent des suppression d’emplois. Ce qui ne semble pas être le cas, assure le journal. De nouveaux tâches vont apparaître, comme la gestion des archives. Désormais, les originaux ne seront plus archivés par la Douane, mais par les transitaires dans un délai qui a été réduit à 4 ans au lieu de 5.

Autre mesure importante: «représenter les clients en cas de contrôle de la part de la douane qui peut toujours exiger la présentation d’un document original aux fins de vérification». Encore plus dans le cas d’un contrôle physique des marchandises déclarées.

Par Rachid Al Arbi
Le 19/12/2018 à 22h57