La Société de développement régional touristique (SDRT) Souss-Massa a lancé l’étude relative à la stratégie d’exploitation et de gestion de la Vallée des oiseaux d’Agadir.
Faisant partie intégrante du troisième axe du Plan de développement urbain (PDU), dédié à la zone touristique d’Agadir, le réaménagement urbain et paysager de cet espace ludique et pédagogique a été confié à la Société Agadir Souss-Massa Aménagement en tant que maître d’ouvrage de ce projet.
«Le coût estimatif de l’étude, dont la séance d’ouverture des plis est prévue à partir du 29 septembre 2022, a été fixé à 1 MDH. L’étude sera menée dans un délai global maximal de 4 mois», lit-on dans Les Inspirations Eco.
Le premier lot relatif à la réhabilitation de cet espace, portant sur des travaux préparatoires destinés au démarrage de l’opération de réaménagement urbain et paysager de ce futur parc d’attraction, est déjà accordé. Les commerces existants sur les lieux ont été déjà évacués pour le lancement des travaux.
Les autres lots porteront sur les travaux de construction et VRD (voiries et travaux divers), outre la réalisation des lacs et cascades ainsi que l’aménagement des espaces verts, l’installation de l’arrosage et du mobilier urbain ainsi que la thématisation et l’installation des animaux, précise la parution.
Le coût d’investissement de l’aménagement de la Vallée des oiseaux s’élève à 58 millions de dirhams. La livraison est prévue fin 2024. Le site est situé dans le centre touristique de la station balnéaire d’Agadir, à l’intersection de trois artères principales du centre-ville, entre les avenues Hassan II, Mohammed V et du 20 Août avec deux principales façades, l’une côté corniche et l’autre côté ville.
Au total, le projet sera composé de quatre lacs et cascades, de deux grandes volières (africaine et américaine), de deux cafés, au sud et au nord du parc, ainsi que d’un bâtiment technique de 900 m2 et de loges pour 500 animaux de 69 espèces différentes. Le site comptait plus de 500 espèces d’oiseaux et près d’une cinquantaine d’autres animaux de différents continents. «Malheureusement, au fil des ans, les composantes de ce site couvrant trois hectares se sont dégradées, ce qui a nécessité une intervention urgente pour son réaménagement urbain et paysager dans le cadre du programme de développement urbain (PDU)», rappelle le quotidien.