Tanger sera bientôt dotée de deux zones industrielles destinées aux activités informelles. Dans son édition du jour, L’Économiste rapporte que le projet est doté d’un budget total de 320 millions de DH financé par le ministère de l’Economie et des Finances, celui du Commerce et de l’Industrie et celui de l’Intérieur avec la participation du Conseil de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima.
Il affirme que les deux zones s’étendront sur une superficie totale de 26,6 hectares répartis entre Zaidienne (12,1 hectares) et Moghogha (14,5 hectares) et que la réalisation des travaux a été dévolue à l’APDN. Elles ont pour vocation "d’améliorer les conditions de travail des acteurs des secteurs non structurés, en particulier les unités industrielles, de services et artisanales localisées dans les quartiers résidentiels".
Concrètement, "l’idée est de les pousser à devenir des unités structurées en donnant un coup de pouce à l’investissement et la création d’emploi". D'ailleurs, le journal assure que le projet s’attellera à la construction de locaux pré-équipés prêts à l’installation en plus de l’aménagement des terrains. Des terrains qui font partie du Domaine de l’Etat. L'Économiste rappelle que "ce projet intervient dans le sillage de l’accident meurtrier du 8 février dans lequel 28 ouvrières et ouvriers ont péri noyés dans le sous-sol d’une villa transformé en atelier textile clandestin". D'où l'importance d'ériger le manque de foncier adapté aux besoins de ces mini-structures clandestines en nécessité absolue pour éviter ce type de catastrophe.
L'Économiste évoque également l'approbation d'une convention pour la réhabilitation de la zone industrielle de Moghogha pour un budget de 10 millions de DH, financé par le Conseil, le ministère du Commerce et de l’industrie et par l’Association des Industriels de la Zone (AZIT). Elle concernera les travaux de mise en place d’un éclairage public, l’aménagement paysager et la signalisation.