Des crédits en progression

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Revue de presseKiosque360. L’encours a progressé de 5,1%, atteignant ainsi les 900,4 milliards de dirhams à fin juin. Un indicateur rassurant pour l’économie nationale.

Le 30/07/2019 à 22h12

Une accélération du rythme de progression des crédits bancaires a été observée au premier semestre de l’année. L’encours a progressé de 5,1%, atteignant ainsi les 900,4 milliards de dirhams à fin juin. C’est ce que relève Bank Al-Maghrib dans ses dernières statistiques monétaires, comme le rapporte le quotidien Aujourd’hui le Maroc, dans son édition du 31 juillet.

 «L’analyse de la progression du crédit bancaire par objet économique fait ressortir un accroissement de 2,3% après 2,1% des prêts à l’équipement. A l’inverse, la progression des facilités de trésorerie a ralenti de 8,6% à 6,7% et celle des prêts immobiliers de 4,2 à 3,3%», souligne la banque centrale. Et de poursuivre que «les crédits à la consommation ont augmenté de 4,2% au lieu de 4,8% un mois auparavant». Les six premiers mois de l’année ont été marqués par une hausse des créances nettes sur l’administration centrale. Ces dernières ont progressé de 10,3%. Les réserves internationales nettes se sont également renforcées sur ladite période, affichant ainsi une appréciation de 3,2%. Par secteur institutionnel, Bank Al-Maghrib relève une décélération du rythme de progression des concours au secteur non financier. Ils sont revenus à 3,6%.

«Le crédit au secteur privé a vu son taux de croissance revenir de 4,3 à 3,8%, avec un ralentissement de la progression des prêts alloués tant aux entreprises privées, de 2,9 à 2,5%, qu’aux ménages, de 5,8 à 5,4%. De même, la baisse des concours aux sociétés non financières publiques s’est accentuée à 1,5% après 1% un mois auparavant», explique Bank Al-Maghrib. Par branche d’activité, les données trimestrielles font ressortir une hausse des crédits aux entreprises des branches «commerce, réparations automobiles et articles domestiques». Ils se sont renforcés de 8,1%, tandis que les crédits alloués aux «Bâtiment et travaux publics» sont passés d’un trimestre à l’autre de 1 à 0,5%. En parallèle, les prêts aux «industries manufacturières» ont vu leur repli se creuser à 4,1% après 1,3%, tandis que ceux adressés aux «industries extractives» ont diminué de 8,1% après avoir augmenté de 6,9% un trimestre auparavant.

Par Fayçal Ismaili
Le 30/07/2019 à 22h12