La société israélienne de cybersécurité CyberArk cherche à consolider et développer sa présence sur le marché marocain. Selon Udi Mokady, PDG de l’entreprise, le Royaume présente un «potentiel énorme» pour l’expansion et la collaboration dans le domaine de la cybersécurité.
Lors d’une rencontre avec les médias, organisée hier mardi 27 juin, en marge de la Cyberweek à l’Université de Tel-Aviv, ce «TechGuru» a mis en avant le rôle crucial du contexte favorable des relations entre le Maroc et Israël pour nouer de nouveaux partenariats commerciaux.
Un énorme potentiel à exploiter
Il a également mentionné que, «même si les liens de CyberArk avec le Maroc n’en sont encore qu’à leurs prémices, ils se révèlent fructueux avec plusieurs clients d’ores et déjà conquis», dont il a choisi de ne pas révéler l’identité pour d’évidentes raisons de confidentialité.
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Chen Bitan, directeur général du siège de CyberArk en Israël, partage ce même enthousiasme. «Nous percevons un immense potentiel au Maroc et espérons investir davantage. Nous avons déjà des clients, mais sommes ouverts à élargir notre portefeuille», affirme-t-il.
Ce responsable a également reconnu les efforts déployés par le Royaume pour améliorer ses programmes de cybersécurité. «Le Maroc a montré un grand intérêt pour nos solutions et une volonté d’approfondir ses connaissances en matière de cybersécurité. Il y a beaucoup de place pour la coopération. Nous croyons vraiment en un grand potentiel pour les deux pays aujourd’hui», a-t-il poursuivi.
Leader de «l’identité numérique»
Proposant des protections contre les cybermenaces ciblées, CyberArk se positionne en première ligne pour anticiper et prévenir les cyberattaques. L’entreprise est notamment classée comme leader dans les deux rapports Gartner Magic Quadrant 2022, pour la gestion des accès et des identités (Access Management) et pour la gestion des accès à privilèges (PAM).
Concrètement, l’Identity Security, centré sur des contrôles de privilèges intelligents, sécurise de manière transparente les identités humaines et machines accédant aux applications, à l’infrastructure et aux données, et automatise de manière flexible le cycle de vie des identités, le tout avec une approche unifiée. Ceci permet de mettre en place le «Zero Trust» (littéralement «Confiance zéro»), en appliquant le principe du moindre privilège avec une détection et une protection continues des menaces d’identité.