Pour relancer la croissance, il faudrait agir en priorité sur l’investissement et la compétitivité. C’est l’une des principales recommandations du rapport sur le capital du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et de Bank Al-Maghrib, rapport qui a été livré exclusivement à L’Économiste, le 20 janvier dernier.
Dans sa livraison de ce lundi 23 janvier, le journal rapporte que l’investissement génère de moins en moins de croissance. Un constat que le Haut commissariat au plan (HCP) n'a eu de cesse de rappeler dans ses rapports sur l’évolution du PIB.L’Économiste affirme, à ce propos, que la déconnexion de la croissance par rapport à l’investissement affiche un coefficient marginal (Icor) élevé, ce qui est préjudiciable à l’économie marocaine. Par ailleurs, pour un véritable impact de l'investissement, il faudrait que le stock de capital physique soit 4 à 5 fois supérieur au PIB.
La CESE et BAM affirment, dans leur rapport, que le choix du pays de s'ouvrir aux marchés internationaux devrait pousser le royaume à améliorer, entre autres, ses capacités de production et son attractivité. Pour ce faire, il faudrait diversifier l’offre et encourager la compétitivité. Le Maroc doit également orienter la production vers des secteurs à forte valeur ajoutée, comme les industries technologiques.
