Crédits immobiliers: à quel taux les futurs emprunteurs devront-ils s’attendre?

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Revue de presseAu mois d’août dernier, les prêts sur une durée de plus de 15 ans ont atteint un taux d’intérêt de 4,75%, selon les données que livre Afdal.ma, un comparateur en ligne de différentes formules de prêts immobiliers. Une revue de presse d’Aujourd’hui le Maroc.

Le 12/09/2023 à 20h18

Depuis le début de l’année 2023, les taux de crédits immobiliers sont en hausse. En août dernier, les meilleurs taux des établissements de crédits comparés par Afdal.ma, étaient évalués à un taux moyen de 4,75% sur une durée comprise entre 16 ans et 25 ans, pour un emprunt d’en moyenne 250.000 dirhams, indique Aujourd’hui le Maroc ce mercredi 13 septembre 2023.

«Si vous envisagez d’emprunter un montant plus élevé, c’est-à-dire jusqu’à 500.000 dirhams, vous pouvez prétendre à un taux de 4,20% sur 7 ans, 4,50% sur 15 ans et 4,75% sur des durées plus longues», détaille le quotidien.

Selon Aujourd’hui le Maroc, «pour des montants plus élevés, c’est aussi le statu quo. Le marché de l’immobilier a montré des signes d’affaiblissement ces derniers mois, notamment sous l’effet de la hausse des taux d’intérêt de la banque centrale qui entraîne une hausse de l’ensemble des taux de prêts. Bank Al-Maghrib tiendra sa réunion de politique monétaire, la troisième de l’année [le 26 septembre prochain]».

Avec le repli de l’inflation, la banque centrale pourrait bien maintenir ses taux inchangés.

«Par ailleurs, les pressions à la hausse sur les taux obligataires observées en début d’année semblent avoir disparu, selon de nombreux analystes. En d’autres termes, les emprunteurs peuvent continuer à bénéficier de conditions relativement favorables à court terme», explique aussi le quotidien, qui précise aussi que «dans un marché immobilier tendu, il est dans l’intérêt de toutes les parties prenantes de maintenir des conditions de financement attractives pour stimuler la demande et permettre aux promoteurs de vendre leurs biens et de rembourser leurs prêts. Cela contribue à éviter d’aggraver les problèmes de créances en souffrance dans le secteur immobilier».

Par Lamia El Ouali
Le 12/09/2023 à 20h18