Les résultats sont frappants et les chiffres éloquents. Il en ressort que 93,5% des acteurs confirment qu’il s’agit de la pire conjoncture qu’ils n’aient jamais connue. Cela s’est traduit par une baisse de leur chiffre d’affaires de +75%, une réduction des effectifs d’environ 55%, un recours massif au crédit et une nette tendance à la vente par nombre de prestataires de leurs biens immobiliers et mobiliers pour faire face aux conséquences de cette situation catastrophique.
Les freelances qui travaillent dans l’évènementiel ont également beaucoup pâti de cette crise. 51% des entreprises sondées ont affirmé avoir appliqué une baisse de 50% des freelances. 69% ont carrément procédé à des coupes budgétaires dans le poste relatif aux freelances.
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En conclusion, l’étude met l’accent sur les recommandations des opérateurs du secteur de l’industrie de l’évènementiel. Ces opérateurs sont convaincus que seule une aide soutenue de la part des autorités publiques peut leur permettre de se maintenir. Ils proposent entre autres de consolider et de renforcer les aides aux salariés en tenant compte de l’échelle des salariés selon le cadre et la compétence.
L’exonération totale des charges fiscales et sociales pour les exercices 2020-202, le report des échéances bancaires sans intérêt et enfin l’octroi de crédits sans intérêts pour les entreprises du secteur qui en auront recours durant l’année 2021 font également partie des aides demandées par les prestataires de l’évènementiel.
- gppem_-_rapport_sondage_0102-2021.pdf