Coupes budgétaires : le patronat pris de court !

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La coupe budgétaire de 15 milliards de DH aura un impact négatif sur les entreprises. La CGEM monte au créneau.

Le 23/04/2013 à 13h33, mis à jour le 27/04/2013 à 23h39

L'heure est grave ! Au lendemain de sa sortie au Parlement pour s’expliquer sur les coupes budgétaires, Nizar Baraka, ministre de l’Economie et des Finances, a fait spécialement le déplacement, mardi 16 avril, à Casablanca pour rencontrer l'état-major de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM). Objectif : rassurer le patronat tout en précisant les raisons ayant poussé le gouvernement à opérer une coupe de 15 milliards de DH dans le budget d’investissement public au titre de l’année 2013. Une mesure impopulaire, mais nécessaire, diront certains économistes. Force est de constater que la révision à la baisse des dépenses publiques d’investissement a pris tout le monde de court, à commencer par les chefs des entreprises.

Une approche minutieuse SVP

La commande publique, comme le rappelle la confédération des patrons marocains, est un levier stratégique du développement économique et social du Maroc. Et de préciser que ‘‘les prévisions en termes d’emplois et d’achats de biens d’équipement faites par les entreprises ont été basées sur le budget d’investissement prévu dans la loi de finances 2013’’. Si la CGEM regrette que cette baisse de 15 milliards dans les dépenses soit prise par le gouvernement Benkirane, la confédération recommande une approche minutieuse dans la sélection des projets qui seront annulés. ‘‘ Les arbitrages à opérer doivent être clairement coordonnés et ne doivent pas découler de la seule logique sectorielle’’, souligne-t-on auprès de la confédération.

Par Le360
Le 23/04/2013 à 13h33, mis à jour le 27/04/2013 à 23h39