Cette fin d’année sera marquée par des achats massifs de céréales, nous apprend L’Economiste qui, dans sa livraison du jour, précise que le Maroc devrait revivre la situation connue en 2015-2016 avec une production de céréales réduites à 33 millions de quintaux.
Soulignons que l’année devrait se terminer sur un taux de croissance de plus de 4,1%, une inflation à 1,6%, un significatif déficit commercial et des réserves extérieures couvrant 5 mois et 20 jours d’importation. Il subsiste, par ailleurs, une incertitude concernant les cours du baril du pétrole.
Conjougués aux importations de produits finis de consommation, les achats de produits énergétiques expliquent l’aggravation du déficit de la balance commerciale des biens, indique le journal, soulignant que la tendance ne devrait pas s’inverser dans les prochains mois. Il est à noter que les indicateurs sectoriels demeurent relativement bien orientés.
De même, grâce à la bonne tenue des recettes fiscales et des comptes spéciaux du Trésor, le déficit budgétaire poursuit son amélioration comparativement à l’année précédente. Le quotidien fait également remarquer que l’économie a marqué une accélération relative, capitalisant sur les performances de la campagne agricole, en particulier au niveau des filières exportatrices telles que les agrumes, les primeurs et produits transformés.
Concernant les produits alimentaires (notamment le blé et orge), ils ont reculé de 36% et de 59,3% respectivement au titre de la même période. L’Economiste constate toutefois que les perspectives sont prometteuses, avec la réduction attendue des exportations chinoises et une reprise des importations de l’Inde.