Dans sa note de conjoncture au titre du mois d’avril, Bank Al-Maghrib dresse un panorama international et national de l’activité économique, rapporte Aujourd’hui Le Maroc dans sa livraison du jour, ajoutant que l’institution estime aussi que des lueurs d’espoir se profilent à l’horizon.
« Au Maroc, cette dynamique est tirée par une campagne de vaccination jusque-là réussie ainsi que de bonnes conditions climatiques augurant un renforcement de la valeur ajoutée agricole», fait remarquer le quotidien, précisant que la campagne agricole 2020- 2021 se déroule dans ces conditions favorables.
La banque centrale fait aussi observer une atténuation de la baisse de la valeur ajoutée industrielle, indiquant par exemple que la baisse de la valeur ajoutée du secteur industriel est revenue à -1,6% contre -2,6% trois mois auparavant. Selon le journal, ce résultat est le fruit à la fois de la hausse de 2,6% de l’activité dans l’industrie alimentaire et tabac et de 9,6% dans l’industrie chimique et parachimique.
On note aussi que les résultats de l’enquête mensuelle de conjoncture de Bank Al Maghrib ont confirmé une nouvelle progression du taux d’utilisation des capacités à 71,5% en janvier et février. Soulignons aussi que la valeur ajoutée des industries extractives s’est inscrite en accélération au quatrième trimestre de l’année affichant une progression de 8,9% à fin décembre contre 3% atteinte à la même période de l’année passée. Une progression qui devrait se confirmer au premier trimestre de l’année en cours, reflétant la progression à fin février de 5,7% de la production marchande de phosphate.
«Dans l’ensemble on note un repli de 79,8% des arrivées touristiques, dont une baisse de 92% pour les touristes étrangers et de 59% pour les Marocains du monde. Les nuitées ont chuté pour leur part de 82,6%, soit une baisse de 94% pour les non-résidents et de 52,3% pour les résidents. Pour ce qui est des services de transport, Bank Al Maghrib observe une atténuation de la baisse de leur valeur ajoutée au quatrième trimestre revenant à -18,6 % à fin décembre contre -32,8 % à fin septembre 2020», indique Aujourd’hui Le Maroc, ajoutant que cette décadence devrait se poursuivre au titre des trois premiers mois de l’année 2021 du fait du prolongement de l’état d’urgence sanitaire et des restrictions de déplacements.
D’un autre côté, sur le plan monétaire, force est de souligner que le besoin de liquidité des banques s’est légèrement déprécié. On apprend qu’il s’est situé en mars à 61,2 milliards de dirhams en moyenne hebdomadaire contre 63,3 milliards de dirhams en février.