Dans son numéro actuellement en kiosque, La Vie Eco rapporte que le Conseil de gouvernement a adopté le 8 février dernier, avec de légères retouches, le décret 2-17-594 qui instaure la Commission nationale de coordination pour la facilitation des procédures du commerce extérieur. Soulignons que la mise en place de cet organe représente un grand pas dans la facilitation de ces procédures. Toutes les parties concernées reconnaissent d’ailleurs l’importance de la création de cette instance pour l’écosystème import-export.
L’hebdomadaire précise que ce décret institutionnalise l’ancienne commission de facilitation des procédures du commerce extérieur créée par note circulaire 4/1149 du ministère de l’Intérieur en 1986.
«Comment la nouvelle commission nationale remplira-t-elle son rôle?», s’interroge le journal. En effet, cette instance, qui sera présidée et animée par le département du Commerce extérieur, répond à quatre besoins majeurs, nous apprend La Vie Eco.
Dans un premier temps, on note qu’elle vient en respect des engagements pris par le Maroc dans le cadre de l’accord sur la facilitation des échanges de l’OMC, entré en vigueur le 22 février 2017, exigeant des pays membres de l’organisation la mise en place d’un tel instrument de facilitation.
En deuxième lieu, l’hebdomadaire explique que sa mise en place est devenue nécessaire compte tenu de l’importance des chantiers de la simplification des procédures entrant dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires.
Le troisième point concerne la nécessité d’une bonne gouvernance pour la mise en œuvre des actions gouvernementales liées à la facilitation des échanges.
Dans les détails, la commission propose et examine toute mesure susceptible de simplifier les procédures d’importation et d’exportation. Elle prépare également les plans d’action pour leur mise en œuvre. Elle peut aussi étudier toute procédure de nature à limiter, dans des situations particulières, les importations ou les exportations et faire toute recommandation pour des procédures de ce genre.