Comment le séisme a fait bouger la Bourse de Casablanca

La Bourse de Casablanca n’est pas restée insensible au séisme qui a frappé la région d’Al Haouz.. Saad Zouhri

Revue de presseA la Bourse de Casablanca, les investisseurs ont anticipé une hausse de l’activité des entreprises de BTP et de la construction. Cet article est une revue de presse tirée de l’hebdomadaire La Vie Éco.

Le 17/09/2023 à 20h40

La Bourse de Casablanca n’est pas restée insensible au séisme qui a frappé la région d’Al Haouz. Comme le rapporte l’hebdomadaire La Vie Éco, les perspectives de reconstruction des zones touchées par le tremblement de terre (routes, bâtiments, ouvrages d’art, logements, écoles…etc) ont donné des couleurs aux entreprises cotées évoluant dans le secteur de la construction au sens large.

Ainsi, à la Bourse de Casablanca, les investisseurs ont anticipé une hausse de l’activité de ces entreprises au cours des prochains mois. Lors de la séance du lundi 11 septembre, soit la première après le tremblement de terre de vendredi soir, le secteur du bâtiment et matériaux de construction s’est offert la plus forte hausse (+5,47%) de la cote, peut-on lire dans La Vie Éco.

D’après Farid Mezouar, expert des marchés financiers, «il est trop tôt pour chiffrer l’impact économique global» s’agissant de la réaction de la Bourse au séisme. Néanmoins, poursuit-il, «le besoin de reconstruction dans les régions sinistrées est évident Crtains secteurs seront certainement sollicités pour la reconstruction comme les producteurs de matériaux de construction ou les entreprises de construction».

C’est le cas par exemple des entreprises comme Sonasid ou encore Ciments du Maroc qui ont terminé la séance sur des progressions respectives de 5,99% à 5,94%. L’indice des loisirs et hôtels a quant à lui accusé le plus fort repli (-5,98%), avec la valeur Risma qui a affiché un recul de presque 6%. D’après l’hebdomadaire, cette tendance s’est poursuivie lors de la séance du mardi 12 septembre.

Si la valeur Risma a regagné 6% lors de la séance de mercredi, cela fait dire à Farid Mezouar que «les investisseurs ont fait un raccourci sur le court terme car des annulations sont fortement prévisibles, notamment à cause des politiques commerciales très souples des voyagistes». Dans ce sens, l’expert financier rassure: «l’impact à moyen terme sur l’activité touristique sera faible, voire inexistant».

Par Khalil Rachdi
Le 17/09/2023 à 20h40