CNOPS: 46 milliards de DH payés en 13 ans

Une agence de la CNOPS.

Une agence de la CNOPS. . DR

Revue de presseKiosque360. 46 milliards de DH, c’est le montant payé, de 2005 à 2018, par la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (CNOPS) aux producteurs de soins et assurés qui ont tenu, le 20 février, son 19e conseil d’administration, révélant au passage toute une série de chiffres.

Le 24/02/2019 à 19h00

De 2005 à 2018, la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (CNOPS) a traité 57 millions de dossiers maladie, comme elle l’a fait savoir après avoir tenu, le 20 février, son 19e conseil d’administration. Résultat: elle a payé 46 milliards de dirhams, dont 21 milliards aux producteurs de soins (tiers payant) et 25 milliards de dirhams aux assurés (remboursements directs), comme le rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition du 25 février.

Autre donnée dévoilée: la somme mobilisée par la CNOPS pour les personnes atteintes d’une affection de longue durée, au nombre de 170 000, s’élève à 2,3 milliards de dirhams, dont 660 millions de dirhams destinés aux traitements des cancers, 507 millions à la dialyse et 570 millions aux traitements du diabète et de l’hypertension artérielle aiguë.

Lors de ladite session, le conseil d’administration a notamment décidé de regrouper les budgets de fonctionnement et d’investissement de l’AMO-secteur public et l’AMO des étudiants pour en optimiser l’exécution, comme l’indique le journal. En 2017, le nombre de bénéficiaires AMO-secteur public a atteint 3 030 448, les cotisations 4 852 MDH et les paiements 5 037 MDH, dont 31% aux médicaments.

Pour le directeur de la CNOPS, «la Caisse marocaine de l’assurance maladie (CMAM) hérite d’une situation financière saine», insistant sur la mise en place de mesures pour sauvegarder les équilibres financiers de l’AMO-secteur public après la baisse des résultats financiers depuis 2016, relève le quotidien, rappelant que plusieurs facteurs impactent la Caisse, comme le faible taux de cotisations, le vieillissement de la population ou encore l’envolée des dépenses de médicaments.

Par Fayçal Ismaili
Le 24/02/2019 à 19h00