Une bonne nouvelle aussi bien pour les ménagères que pour ceux qui tiennent les cordons de la bourse à la Caisse de compensation!
Les cours internationaux des denrées alimentaires ont continué à fléchir en août, tandis que les disponibilités abondantes, la chute des prix de l'énergie et les inquiétudes au sujet de la récession économique en Chine ont concouru à la plus forte baisse de l'Indice FAO des prix alimentaires jamais enregistrée depuis sept ans.
Cet indice qui mesure la variation mensuelle sur les marchés internationaux des céréales, de la viande, des produits laitiers, des huiles végétales et du sucre, a avoisiné les 155,7 points en août 2015, en repli de 5,2 % par rapport à juillet, indique le dernier bulletin d’information de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
En août, l'indice des prix céréaliers s’établissait à environ 154,9 points, en recul de 7 % par rapport à juillet et de 15,1% par rapport à l'an dernier et ce ,sous l'effet de la chute des cours du blé et du maïs qui a annulé deux mois successifs de hausses modestes.
Forte baisse
La forte baisse de l'indice des prix du sucre, qui s'est situé aux alentours de 163,2 points (soit 10% de moins qu'en juillet), s'explique, quant à elle, par la dévaluation continue du Réal brésilien par rapport au Dollar et par le fait que l'Inde, deuxième producteur mondial de sucre, deviendra un exportateur net pour la campagne en cours.
Quant à l'indice des prix des huiles végétales, il a avoisiné les 134,9 points en août, en baisse de 8,6 % par rapport à juillet. Un fléchissement qui a traduit essentiellement les faibles niveaux des cours internationaux de l'huile de palme face aux anticipations d'une hausse de la production.
Le recul sensible des cours du lait en poudre, du fromage et du beurre, pour sa part, a fait chuter l'indice des produits laitiers de 9,1 % en août. Il s'est établi à 135,5 points compte tenu du ralentissement de la demande d'importations de Chine, du Proche-Orient et d'Afrique du Nord.
En outre, la quasi-totalité des principaux produits alimentaires ont déjà accusé ou vont accuser des chutes sensibles à court terme, précise la FAO. Ce qui ne peut qu’augurer d’une décélération de leurs prix sur le marché local. A moins, bien entendu, que la spéculation, les ententes oligopolistiques ou la boulimie des préposés aux impôts n’en décident autrement.