Casablanca sur le point de lancer sa police administrative

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Revue de presseKiosque360. Casablanca s’apprête à lancer sa police administrative. Le dispositif, qui était en test, est prêt pour la généralisation sur l’ensemble du territoire. Les effectifs vont doubler dès 2020.

Le 20/06/2019 à 22h43

Casablanca tient sa police administrative. Dans son édition du jour, L’Economiste nous apprend que le lancement officiel de la police administrative communale (PAC) est tout proche. Selon le journal, les autorités de la ville vont généraliser la présence de la PAC sur l’ensemble du territoire casablancais, après une opération pilote menée dans plusieurs arrondissements. Le quotidien croit même savoir que «les nouveaux costumes, les véhicules habillés, les badges, les tablettes, le logiciel de gestion avec géolocalisation, sont prêts. Il évoque même un nombre de 150 agents dans un premier temps. Ces agents pourront être distingués par le biais d’un uniforme bleu. Chacun d’entre eux disposera de 2 costumes. Conçus et réalisés par l’Esith, ils auront coûté près de 620.000 dirhams.

L’Economiste soutient que l’effectif des agents de police administrative doublera dès l’an prochain. Il faut dire que, comme le relève le journal, la mise en place de cette police permettra d'apporter une manne importante pour l’augmentation des recettes.

Pour le quotidien, le potentiel est énorme. La PAC a réalisé des recettes de plus de 10 millions de dirhams au cours de la phase pilote qui a été menée dans 5 arrondissements. C’est près de 15.000 PV qui ont été dressés dans les 3 périmètres d’intervention de la PAC (occupation du domaine public, hygiène et urbanisme).

L’Economiste précise que «les agents communaux équipés (voitures, tablettes…) s’organisent via un déploiement de 75 brigades (de 2 agents chacune)» et «se déplacent en commission, composée également d’agents de l’autorité locale (caïd, moqaddem, forces auxiliaires…)». Ils doivent verbaliser les contrevenants en matière d’occupation du domaine public, d’hygiène et d’urbanisme. Le journal donne quelques statistiques: 43% des contraventions concernent l’absence d’autorisation d’exploitation du domaine public. Le défaut de reçu de paiement pour les banderoles publicitaires est la deuxième contravention la plus fréquente (24,5%), suivie par le non-paiement pour les bâches imprimées (20%), le non-respect des superficies autorisées (9,3%)…

Le budget mobilisé pour la mise en service de la PAC a avoisiné les 10 millions de dirhams.

Par Rachid Al Arbi
Le 20/06/2019 à 22h43