Le nouveau maire de Casablanca devrait très prochainement recevoir une délégation du Crédit du Maroc conduite par le top management de la banque. L’équipe dirigeante de la banque ne se rendra pas à la commune urbaine de Casablanca juste pour féliciter le nouveau maire islamiste de la capitale économique, elle y sera surtout, selon nos sources, pour relancer le projet de réalisation de son futur siège social qui sera réalisé sur le site «des Arènes», à côté de l’hôtel Palace d’Anfa.
Pour rappel, ce projet du siège de la banque a pris du retard. Depuis son annonce en 2008, le projet de réalisation du complexe multifonctionnel sur une aire de 9500 m2, attend toujours ses premiers coups de pioches.
Et toujours selon les informations dont nous disposons, le top management du Crédit du Maroc devrait rencontrer Abdelaziz El Omari, le nouveau maire de Casablanca, pour s’entretenir avec lui au sujet de la mise en œuvre de la convention signée en novembre 2012 entre la Commune urbaine de Casablanca et la Société immobilière et financière marocaine (SIFIM) - filiale de gestion immobilière contrôlée à hauteur de 66,66% par Crédit du Maroc. Cette convention a trait à la réalisation par la banque d’un parking public au niveau du site.
Rappelons aussi que le projet des Arènes a été annoncé il y a environ 7 ans. Et c’est le Groupe Alliances développement immobilier (ADI) qui devait réaliser ce complexe multifonctionnel comprenant : une tour abritant le siège du Crédit du Maroc, un hôtel de luxe 5 étoiles, 150 résidences haut standing et une galerie commerciale.
La délégation qui devrait rendre visite au nouveau maire de Casablanca comprend, en plus de Baldomero Valverde, Président du Directoire, de Mostafa Serrhini, PDG du Crédit du Maroc et Jamal Lemridi DG, l’architecte Christian de Portzamparc, a appris Le360 de sources proches de la mairie de Casablanca. Dans la lettre du PDG du Crédit du Maroc à Abdelaziz El Omari, les qualités de l’architecte Portzamparc sont hautement louées. On peut dès lors s’étonner que le Groupe Alliances qui a mis en place – avec sans doute trop d’ambition – ce projet et confié la conception à un architecte de renommée mondiale ne fasse plus partie du projet auquel il a donné forme.
Quant au maire PJDiste, il doit être sans doute très sollicité par le milieu des affaires casablancais. Les prochains jours nous diront comment il réussira à gérer son nouveau statut d’un des hommes les plus sollicités de la capitale économique du royaume.