Emmanuel Macron a assuré lundi que l'Etat français serait "extrêmement vigilant" concernant "la stabilité" du constructeur automobile Renault et l'avenir de son alliance avec Nissan, en réaction à l'arrestation au Japon du patron du groupe Carlos Ghosn. "Il est trop tôt pour se prononcer sur la réalité des faits", a déclaré le président français, interrogé au cours d'une conférence de presse à Bruxelles avec le Premier ministre belge Charles Michel.
Mais, a-t-il ajouté, "l'Etat, en tant qu'actionnaire (de Renault), sera extrêmement vigilant à la stabilité de l'alliance et du groupe". Il a précisé que l'Etat apporterait "tout son soutien" à "l'ensemble des salariés" de cette entreprise. Carlos Ghosn, PDG de Renault et un des plus grands patrons d'industrie du monde, a été arrêté à Tokyo selon les médias, accusé de malversations par la justice après une enquête interne de Nissan, qui veut le démettre de son poste au plus vite.