C’est officiel. L’indexation partielle des prix du carburant sera active à partir du 16 septembre prochain. L’information n’a pas encore été annoncée officiellement par le gouvernement, mais apparaît dans le dernier Bulletin officiel daté du 29 août. Selon le document, cette décision a été signée par le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane le 19 août dernier, autrement dit bien avant son départ en vacances. Sont concernés par cette mesure l’essence super, le gasoil et le fuel de type 2. Pour le moment, le gaz butane est épargné, mais la mise en application de l’indexation des prix implique forcément une révision des prix selon les fluctuations du marché.
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Le document précise par ailleurs que cette nouvelle mesure devra être mise en application par Mohamed Najib, ministre chargé des Affaires Générales et de la Gouvernance, ainsi que Aziz Akhannouch, actuellement ministre de l’Economie et des Finances par intérim, et Fouad Douiri, ministre de l’Energie et des Mines.
Il va sans dire que cette décision ne sera pas sans impact sur le prix du carburant à la pompe, ainsi que sur une série d’autres produits, notamment alimentaires, la hausse du carburant agissant sur les frais de transport des matières premières.
D'un point de vue économique, l'indexation implique une fluctuation des prix du carburant en fonction du cours sur le marché international. Néanmoins, il convient de signaler que, depuis plusieurs années, le prix du carburant a rarement connu des baisses. C’est la deuxième fois que Benkirane "touche" aux prix du carburant depuis son arrivée à la tête du gouvernement. Une décision qui sera loin de s'attirer la sympathie des citoyens. Rappelons qu’en juin dernier, la précédente décision avait déjà provoqué, entre autres, la colère de nombreux professionnels du transport.