Capital investissement: le plaidoyer des professionnels

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Revue de presseKiosque360. Les investisseurs en capital ont présenté leurs propositions pour le projet de loi de Finances 2020. Elles tendent à offrir un environnement plus équitable au capital investissement au niveau national.

Le 29/10/2019 à 18h40

Les investisseurs en capital dévoilent leurs propositions pour le projet de loi de Finances 2020. Des doléances qui aspirent à dynamiser l’activité du capital investissement au Maroc et renforcer son impact aussi bien sur le plan économique, social que fiscal, nous apprend le quotidien Aujourd’hui le Maroc dans sa livraison du 30 octobre.

L’Association marocaine des investissements en capital (AMIC) s’est penchée sur cet exercice en collaboration avec le cabinet Grant Thornton. Les propositions ont été relevées sur la base d’un benchmark. En effet, une étude comparative a été effectuée, analysant ainsi le cadre juridique et fiscal du capital investissement de quatre pays, à savoir la France, l’Afrique du Sud, la Tunisie et la Turquie. «Notre objectif est de donner des incitations fiscales pour l’épargne institutionnelle et privée pour lui permettre de lever davantage de fonds et d’investir dans les entreprises marocaines et par conséquent dans la vraie économie marocaine», déclare à ALM Adil Rzal, président de l’AMIC.

Les propositions formulées tendent, en effet, à offrir un environnement plus équitable au capital investissement au niveau national. M. Rzal liste les priorités. «Nous souhaitons que les entreprises dans lesquelles nous investissons puissent profiter d’incitations fiscales leur permettant d’ouvrir leurs capitaux et de se moderniser. De même, nous ne voulons pas pénaliser les fonds avec une TVA qui n’est pas injectée dans l’économie», explique dans ce sens le président de l’AMIC. Et de conclure qu’«il s’agit d’un cercle vertueux. C’est en donnant à l’amont de la chaîne de valeur que l’on peut obtenir un effet multiplicateur».

En effet, une étude ayant accompagné les propositions de l’AMIC a démontré les impacts socio-économiques et fiscaux du capital investissement. L’analyse établie sur une centaine d’entreprises accompagnées par des fonds d’investissement fait ressortir une hausse significative des indicateurs en une année. On relève, entre autres, une progression du taux de croissance moyen de 21% pour le chiffre d’affaires, de 34% pour l’activité à l’export, de 28% pour la valeur ajoutée, de 27% pour l’IS, de 20% pour la TVA, de 28% pour l’IR et de 32% pour les autres impôts et taxes.

Par Fayçal Ismaili
Le 29/10/2019 à 18h40