Le ministère de l’intérieur travaille à travers l’ANRAC (Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis) sur une plateforme digitale permettant de garantir la traçabilité et le contrôle rigoureux de l’activité de cannabis licite, rapporte Aujourd’hui Le Maroc dans sa livraison du 23 mai.
Le quotidien indique ainsi que le ministère de l’intérieur s’attelle via l’agence à la mise en place d’un système de flux et de gestion de l’exercice des activités du cannabis licite.
L’objectif étant de mettre en place une plateforme digitale permettant de garantir la traçabilité et le contrôle rigoureux qui seront mis en place pour maitriser les risques d’interférence entre la culture licite et illicite du cannabis.
Aujourd’hui Le Maroc précise qu’il s’agit dans ce sens de digitaliser les processus opérationnels de l’Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis (ANRAC), de mettre en place un système de traçabilité du cannabis le long des maillons de la filière et d’assurer un contrôle des activités autorisées à travers notamment le recoupement des données saisies par plusieurs intervenants et le rapprochement avec les données du terrain et les données de référence.
«La plateforme en question devrait digitaliser plusieurs processus dont l’octroi d’autorisation d’exercice des activités relatives au cannabis, le retrait de l’autorisation d’exercice de ces activités, la certification des semences et plants par l’ANRAC, le constat de livraison de récoltes par une coopérative à un transformateur, et la destruction d’excédents de cannabis ou de ses produits», détaille la même source.
Le système de traçabilité doit assurer le suivi des différents flux de cannabis tout au long de la chaîne de valeur de la filière et ce, depuis la demande de certification de semences jusqu’à la commercialisation des produits finaux. «Pour ce faire, la plateforme digitale doit associer un flux d’informations à chaque flux physique permettant de retracer à postériori les flux physiques suscités. Ainsi, les flux d’information doivent couvrir tant que possible tous les maillons de la filière du cannabis licite (production et commercialisation de semences et de plants, transformation à des fins médicales, export, import, logistique…», apprend-on.
Enfin, le journal ajoute que la plateforme digitale qui sera mise en place devra inclure par exemple un système de contrôle pour les activités autorisées comme la culture et la production du cannabis, la création et l’exploitation de pépinières, l’exportation/importation des semences et des plants ou encore la transformation et la fabrication du cannabis.