Grande disparité dans les comportements des différentes catégories d’investisseurs en Bourse durant l’année 2015. Alors que les personnes morales marocaines (PMM) ont de nouveau été dynamiques sur le marché, les opérations d’autres catégories d’investisseurs ont été marquées par des mouvements vendeurs, témoignant de leur frilosité vis à vis de la Bourse.
C’est en tout cas ce que l’on peut déduire des dernières statistiques de l’autorité des marchés des capitaux (AMMC) au titre de l’année 2015. «L’analyse du comportement des différentes catégories d’investisseurs fait ressortir que les personnes morales marocaines se sont positionnées en tant qu’acheteurs durant le 4ème trimestre alors que toutes les autres catégories d’investisseurs se sont positionnées en tant que vendeurs», souligne l’AMMC dans son dernier rapport sur les investisseurs en Bourse.
Les achats de cette catégorie ont en effet été supérieurs de 7% à leurs ventes tandis que les achats des investisseurs du réseau bancaire et des personnes physiques étrangères n’ont représenté respectivement que 20% et 64% de leurs ventes.
Pour ce qui est du volume des échanges sur l’ensemble de l’exercice 2015, il a enregistré une hausse de 2% par rapport à l’année précédente.
Cette légère hausse est là encore essentiellement due aux échanges opérés par les personnes morales marocaines qui ont augmenté de 13% à l’achat et 5% à la vente.
Pour les autres catégories d’investisseurs, et à l’exception des personnes physiques étrangères (PPE) qui réalisent un bon de 54%, on notera une baisse quasi-générale au niveau des volumes à l’achat et qui varie entre 5% chez les OPCVM et 23% chez les personnes physiques marocaines (PPM).
«Concernant les volumes vendus, la hausse varie de 7% pour les OPCVM à +109% pour les PPE tandis que des baisses ont été enregistrées sur les opérations via les réseaux bancaires (-23%) et sur les PPM (-33%)», souligne l’AMMC.
Par ailleurs, la note de l’autorité des marchés nous apprend que, sur l’ensemble de l’année, les PMM et les OPCVM se sont positionnés en tant qu’acheteurs en 2015, alors que les autres catégories d’investisseurs se sont positionnées en tant que vendeurs.
Ainsi, les achats des personnes morales marocaines sont supérieurs de 9% à leurs ventes tandis que les achats des investisseurs du réseau bancaire et des personnes physiques étrangères ne représentent que respectivement 14% et 71% de leurs ventes.
