Bourse: Casablanca tire son épingle du jeu dans la région Mena

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Revue de presseKiosque360. Dans une région Mena où les marchés boursiers connaissent des moments difficiles, la Bourse de Casablanca limite la casse avec sa contre-performance d’à peine 5%. En face, les principaux indices du Moyen-orient affichent des régressions à deux chiffres.

Le 20/11/2015 à 10h48

Avec une baisse de 4,72% du Masi (en séance le 19 novembre) dans le contexte actuel, la Bourse de Casablanca fait figure de bon élève sur le plan régional. Dans son édition du 20 novembre, “L’Economiste” note que le Masi fait mieux que le MSCI EM qui enregistre une contre-performance annuelle de près de 14%.

Ceci étant, il n’y a pas forcement de quoi se réjouir. Caractérisé par la chute des cours, l’absence d’IPO et l’effondrement des transactions, le marché casablancais n’arrive toujours pas à se retrouver. Le rebond de 2014 n’aura finalement été qu’éphémère. «Le bon début d’année a été gâché par les résultats mitigés des sociétés cotées ainsi que les difficultés de quelques grandes entreprises de la place».

Le journal pense que l’année 2015 pourrait être une nouvelle fois négative, dans un contexte où le mois de décembre n’est pas favorable pour le Masi. Il a terminé en baisse sur les trois dernières années. Même si les performances passées ne préjugent pas de celles à venir, rien aujourd’hui ne laisse présager une amélioration de la situation de la cote.

Après Total Maroc au premier semestre, l’introduction en bourse du courtier Afma est peut être porteuse d’espoir, même s’il faudra une multiplication de petites opérations pour améliorer la physionomie de la place. La mise en place, entre autres, d’un environnement favorable à l’entrée en bourse des PME devient une nécessité. Sauf que les efforts restent aujourd’hui encore concentrés sur la gouvernance de la Bourse. 

La communication financière des entreprises de la cote est aussi un point important à améliorer. «Il y avait encore de grands efforts à fournir en matière de transparence, surtout concernant les profits warning». Certains dirigeants qui publient un profit warning sur les résultats annuels en février se moquent du monde, déplore un expert cité par le journal. Il est donc primordial que la réglementation évolue ne serait-ce que sur ces points.

Par Rachid Al Arbi
Le 20/11/2015 à 10h48