À Tanger, les chantiers de construction ne se comptent plus, et concernent la route de Rabat, plus grand axe routier de la ville, mais aussi plusieurs quartiers du centre-ville, de même que des quartiers périphériques à l’Est de la ville.
Selon Les Inspirations Éco de ce mercredi 21 février 2024, pour l’essentiel, il s’agit de projets immobiliers portés par des promoteurs davantage orientés vers les habitations de moyen standing et de luxe.
Le quotidien précise que «cette tendance confirme le dynamisme économique d’une ville qui assoit de jour en jour son rôle incontournable dans le développement industriel futur du Maroc».
Brahim Lachaibi, directeur de l’Agence Access Immo Tanger, a affirmé que si Tanger connaissait un tel succès, et si son marché immobilier n’avait de cesse de progresser, c’est aussi grâce à son développement industriel et aux attraits culturels et sportifs, riches et variés, proposés à ses habitants.
En conséquence, la hausse des prix des biens immobiliers est patente, et ceux-ci se vendent en moyenne entre 18.000 dirhams et 28.000 dirhams le mètre carré pour les habitations de haut standing, et dans une fourchette de prix comprise entre 12.000 dirhams et 16.000 dirhams le mètre carré pour des habitations de moyen standing dit «supérieur», et de 8.000 dirhams à 12.000 dirhams le mètre carré pour les habitations dites de «moyen standing de base».
Pour autant, la demande ne baisse pas: «les acheteurs sont nombreux, qu’il s’agisse de MRE, d’investisseurs locatifs ou des acheteurs de résidences secondaires. Tous cherchent à trouver le logement idéal à Tanger», écrit Les Inspirations Éco.
Mieux encore, malgré une offre abondante, il reste difficile de répondre à la forte demande des acquéreurs, pour lesquels les biens immobiliers à vendre se raréfient dans certains quartiers.
La demande se renforce également en ce qui concerne les plateaux de bureaux pour des activités libérales (médecins, notaires, architectes, etc.). Idem pour les locaux dédiés aux centres de beauté et au bien-être, pour ceux qui abriteront des chaînes internationales de restauration, ainsi que pour les bureaux d’entreprises internationales ou des holdings nationales.
Le marché n’est toutefois pas encore structuré, et l’offre en locaux commerciaux reste très limitée dans certains quartiers, alors que d’autres, disponibles ailleurs, peinent à trouver des acquéreurs.
Cette situation peut s’expliquer «par la réticence de certains propriétaires de magasins et de locaux commerciaux à faire confiance [à d’éventuels locataires], ou encore par leur méfiance [envers un éventuel] non-respect des engagements liés à la location: retards de paiement [des loyers], dégradations des lieux, etc.», explique le quotidien.