Le Maroc a pris des mesures dans le cadre d’un nouveau plan de responsabilité afin de faire face à la situation de crise international. C’est ce qu’a défendu le ministre de l’Economie, Nizar Baraka devant la directrice générale du FMI, Christine Lagarde et le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, lors des printemps des deux organisations qui se sont tenus à Washington entre les 19 et 21 avril dernier. "Ce plan comporte trois piliers relatifs au renforcement de la compétitivité au rétablissement de la stabilité macroéconomique et la stabilité sociale", a expliqué le ministre marocain de l’Economie à la communauté financière internationale. L’occasion également pour Baraka de rencontrer son homologue lituanien Rimantas Sadzius avec lequel il a d’ailleurs signé des accords de non double imposition liant les deux pays.
L’Afrique, relais de croissance mondial
Lors d'une réunion avec le groupe consultatif africain et les deux hauts responsables, le trésorier du royaume a promu le rôle de l'Afrique en tant que nouveau pôle de croissance ainsi que l'importance donnée par le Maroc à l'intégration régionale du continent.
Durant son intervention à Washington, le ministre s'est également exprimé sur l'économie mondiale. A ce titre, il a plaidé en faveur d'une croissance forte et soutenue qui profite aux populations vulnérables, notamment les femmes. Baraka a aussi évoqué l'objectif fixé par la BM de mettre un terme à la pauvreté extrême en 2030 qualifiant ce plan "d'ambitieux". Pour lui, afin de réaliser cet objectif, une croissance "devra se traduire par une diminution de la pauvreté dans des proportions jamais atteintes dans de nombreux pays à faible revenu".