Malgré les efforts en termes de communication et de marketing depuis leur lancement, la montée en puissance des banques participatives se fait toujours attendre. En effet, 18 mois après leur lancement, souligne La Vie Eco dans sa livraison en kiosque ce vendredi, les 5 banques participatives et les trois fenêtres contrôlent à peine 1% du secteur bancaire marocain. Aujourd’hui, leur objectif est de tout mettre en œuvre pour tirer cette part de marché à 5% d’ici 2014, poursuit le journal, ajoutant que le réseau des banques participatives compte aujourd’hui 100 agences ayant permis l’ouverture de 60.000 comptes. Au total, les établissement bancaires participatifs ont collecté 1,99 milliard de dirhams en termes de dépôt des clients, soit 1% de ce que collectent les banques classiques. On note aussi que ces nouveaux établissements bancaires ont octroyé un total de 6,1 milliards de dirhams de financements. Force est de constqter que plusieurs défis se sont dressés sur leur chemin, tout au long du processus de lancement.
Selon Mouna Lebnioury, DG de Bank Al Yousr (Groupe Banque Populaire), les principaux défis concernent la mise en place d’un système informatique adapté aux besoins spécifiques de la finance participative marocaine, la stratégie de communication à adopter pour faire connaître la banque auprès des consommateurs, les critères de sélection des ressources humaines et aussi les offres commerciales. Selon elle, il faudra encore intensifier les efforts sur la formation des ressources humaines. Pour s’en sortir, les banques participatives doivent impérativement faire de l’innovation un allié de premier choix.