Le maintien des assemblées annuelles du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale constitue un signal fort pour le Maroc qui traverse en ce moment une terrible épreuve, constate Les Inspirations Eco dans son édition du mercredi 20 septembre. «Cette décision, qui réconforte le Royaume, a été rendue publique lundi dernier par les institutions de Bretton Woods. Ainsi, l’événement tant attendu à Marrakech aura bel et bien lieu aux dates prévues, à savoir du 9 au 15 octobre», lit-on. Toutefois, selon les dirigeants des deux institutions internationales, quelques changements sont prévus en vue d’adapter le contenu aux circonstances.
Cette grand-messe de la finance rassemble près de 14.000 délégués issus de 190 pays membres de ces deux institutions internationales. Il s’agit, notamment, de hauts responsables (gouverneurs de banques centrales, ministres, parlementaires...), de dirigeants du secteur privé, ainsi que de représentants d’organisations de la société civile et d’experts issus des milieux universitaires.
«Pour ce qui est de la presse internationale, 800 journalistes couvriront l’événement. Et ce, sans compter la participation de la société civile, des autres institutions internationales, ainsi que des experts des deux institutions financières initiatrices de cet événement. En gros, entre 12.000 et 15.000 participants sont attendus. À titre d’information, 12.000 chambres d’hôtels sont d’ores et déjà réservées pour l’occasion», souligne Les Inspirations Eco.
D’où l’intérêt de maintenir un tel événement qui devrait contribuer à redorer encore plus le blason de la destination. Tous les yeux seront rivés, pendant une semaine, sur le Maroc. Les retombées seront aussi fort bénéfiques si l’on considère que des milliers de personnes pourront avoir accès à l’Histoire, sa culture, mais aussi aux réformes qu’il entreprend, ce qui se répercutera positivement sur son image en tant que pays ouvert et tolérant.
Pour rappel, depuis l’annonce du Maroc en tant que pays hôte, un travail méthodique a été mené conjointement pour garantir la réussite de cet événement qui ne s’est pas tenu en Afrique depuis 50 ans. En dehors des workshops et des sessions de formation, une communication à large spectre a été menée. D’ailleurs, les préparatifs avançaient bon train avant la survenue du tremblement de terre.