Le candidat tunisien Jalloul Ayed a démarré sa campagne pour la présidence de la Banque de Développement Africain (BAD). "Cette campagne consiste essentiellement à établir des contacts avec des officiels africains et des actionnaires de la BAD, ainsi que des représentants d’institutions financières internationales, pour leur exposer la vision de notre candidat pour l'Afrique, et les convaincre qu’il est la personne qui mérite d'être placée à la tête de la BAD", ont confié à Le360 des sources responsables de sa campagne.
Pour le candidat, l'Afrique est "capable d'accomplir des pas géants vers la modernisation et le développement, afin de garantir la prospérité pour tous les Africains", souligne son équipe, insistant sur le lancement de réformes, notamment dans le secteur financier. Parmi ses priorités figurent l’amélioration de la couverture sanitaire et des systèmes éducatifs, de recherche et d'innovation en Afrique.
"Le secteur privé doit jouer un plus grand rôle dans la création d'emplois et le soutien aux économies africaines", précisent les collaborateurs de Jelloul Ayad. La promotion du secteur des infrastructures dans les différents pays africains, l’amélioration du climat d'investissement, le développement du système éducatif et la participation du secteur privé à la création des richesses sont autant de chantiers prioritaires pour le candidat.
Connu des milieux bancaires marocains pour avoir été directeur de la BMCE, Jalloul Ayed figure parmi huit candidats à la présidence de la BAD pour succéder au Rwandais Donald Kaberuka, à la tête de cette institution financière depuis 2005. Le dernier délai de dépôt des candidatures est fixé à janvier 2015. Le vote aura lieu à l'occasion de des Assemblées Générales de la BAD, prévues en mai 2015 en Côte d’Ivoire, au siège de l’institution.