La Banque africaine de développement (BAD) et la Banque centrale populaire (BCP) ont signé un accord de partage de risques (APR) de 70 millions de dollars, qui a pour objectif de favoriser le financement du secteur privé et dynamiser le commerce en Afrique, indique le groupe bancaire marocain dans un communiqué, précisant que ce montant représente une limite risque globale allouée aux banques locales africaines.
Cet accord permettra de renforcer l’inclusion financière des opérateurs économiques, notamment les petites et moyennes entreprises (PME) et consolidera leurs capacités en matière de commerce extérieur, note le groupe, ajoutant qu’il devrait catalyser près de 200 millions d’euros d’échanges.
Le nouvel APR consolidera l’engagement du groupe BCP en matière de financement de transactions commerciales en Afrique, en lui offrant la possibilité de soutenir davantage sa clientèle entreprise et de renforcer ses relations avec les banques africaines, confrontées à une baisse des lignes de financement et de confirmation auprès de leurs correspondants étrangers, note-t-il.
«Main dans la main, nous offrons des solutions pour libérer le potentiel des entreprises qui croient en leur continent, y investissent et créent de la valeur ajoutée et des emplois», a affirmé, en signant l’accord, Mohamed El Azizi, directeur général de la BAD pour l’Afrique du Nord.
Une solution pour le développement du commerce en Afrique
Achraf Tarsim, responsable pays de la BAD pour le Maroc, a quant à lui indiqué que «ce partenariat avec la BCP comprend des objectifs de diversification de la capacité de production du Maroc, de renforcement de sa compétitivité, de création de recettes fiscales supplémentaires, tout en générant de nouvelles opportunités d’emploi».
«Cette nouvelle convention avec la BAD représente un modèle idoine de collaboration Sud-Sud, offrant une solution globale adaptée aux besoins de développement du commerce panafricain et du commerce de l’Afrique avec le reste du monde. Elle apporte à la fois des solutions de financement et d’accompagnement des transactions commerciales des entreprises africaines et favorise un meilleur ancrage des banques locales du continent à l’international», a déclaré pour sa part Kamal Mokdad, directeur général de la BCP.