Comme il fallait s’y attendre, l’effet de l’Auto expo, qui avait stimulé les ventes du secteur de l’automobile, s’est vite estompé. À fin juillet dernier, les écoulements du secteur affichent une baisse de 9% comparativement à la même période de 2017, année durant laquelle les concessionnaires avaient battu tous les records.
L’information est rapportée par l’Économiste dans son édition du lundi 6 août. Selon la même source, les ventes des sept premiers mois de l’année se sont limitées à 13.952 unités, un niveau qui confirme la régression dans laquelle s’est inscrit le marché depuis quelque temps.
En effet, comme le rappelle le journal, en juin déjà, le secteur de l’automobile affichait une baisse, avec seulement 14.506 nouvelles immatriculations contre 15.570 à la même période de l’année dernière. Et les prévisions à court terme ne sont pas forcément reluisantes, puisqu’il est attendu que le secteur traverse un mois d’août des plus difficiles.
En plus de la période des vacances peu propice aux affaires, le mois connaîtra exceptionnellement cette année plus de 10 jours fériés, chose qui n’est pas forcément favorable à une reprise du marché. De plus, la coïncidence entre les vacances, la rentrée scolaire et l’Aid Al Adha sont de nature à impacter significativement le pouvoir d’achat des ménages, reléguant les besoins d’équipement en nouvelles voitures au second rang.
À noter que, selon l’Économiste, le top 5 des meilleures marques vendues reste dominé par Dacia qui affiche plus de 30.450 unités commercialisées à fin juillet dernier, soit une hausse de 5% comparativement à la même période de 2017. Sa consœur Renault, qui affiche une croissance de 18% de ses ventes sur la même période, parvient à maintenir tranquillement sa deuxième place sur le podium des marques les plus prisées, loin devant Volkswagen, malgré son net regain de santé. Cette dernière consolide sa troisième place avec plus de 7.000 unités vendues.
