L'équipementier automobile, désormais indépendant du groupe PSA, a enregistré 7,8 milliards d'euros de ventes au premier semestre, contre 6 milliards au premier semestre 2020, et près de 9 milliards au premier semestre 2019, avant la crise du Covid-19.
Il a publié un bénéfice opérationnel de 510 millions d’euros, soit 6,6 % des ventes, à comparer avec une perte de 100 millions d'euros au premier semestre 2020 et un bénéfice de 645 millions au premier semestre 2019, soit 7,2% des ventes.
"Nous avons enregistré une solide performance au premier semestre, malgré deux effets négatifs majeurs: la pénurie de semi-conducteurs et l’inflation des matières premières", a déclaré le directeur général de Faurecia Patrick Koller.
Le groupe s'est félicité de "solides prises de commandes" de 12 milliards d’euros au premier semestre, notamment auprès du groupe Volkswagen, et a confirmé son objectif d’atteindre 26 milliards d’euros en 2021.
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Le groupe a également confirmé ses prévisions de résultats pour l'année 2021, avec au moins 16,5 milliards d’euros de vents et une marge opérationnelle d’environ 7%, "proche des niveaux pré-Covid".
Le groupe prévoit des flux financiers libres supérieurs à 500 millions d’euros, alors que sa prévision était seulement d' "environ 500 millions d’euros" précédemment.
"Nous sommes convaincus que la production automobile a atteint un point bas au deuxième trimestre et qu’elle devrait rebondir progressivement au cours des prochains trimestres, qui resteront malgré tout marqués par la pénurie de semi-conducteurs, laquelle devrait durer jusqu’à la fin du premier semestre 2022", a souligné la direction de l'équipementier.
"Dans ce contexte, nous accorderons une attention particulière à la flexibilisation des coûts et à la génération de trésorerie, permettant ainsi un désendettement et une croissance rentable", a-t-elle précisé.