Un nouveau contrat-programme pour le secteur des assurances est en gestation. L’Etat et les assureurs ont en effet entamé des réflexions sur les contours de ce document qui succédera à celui signé en 2011 et arrivé à échéance en 2015.
Selon La Vie Eco en kiosque ce vendredi 13 avril, ce nouveau pacte vise notamment à corriger les lacunes et les retards du précédent contrat et surtout de permettre de s’adapter aux avancées du métier de l’assurance, en pleine mutation à l'heure des nouvelles technologies. Notons que cette feuille de route devrait s’étaler sur une période de 5 ans, et devrait être axée sur le relèvement des normes de résilience technique du secteur, notamment par la mise en place de la solvabilité basée sur les risques, l’adaptation aux nouvelles technologies et aux défis du digital et la poursuite de l’effort d’élargissement du périmètre des populations couvertes.
De même, il est question de permettre la mise sur le marché de davantage d’offres destinées aux TPME et de la prise en compte de nouveaux risques non encore couverts. L’hebdomadaire indique que l’ancienne version du contrat-programme sera actualisée en fonction de l’évolution de la conjoncture. Les professionnels précisent, de leur côté, que le nouveau contrat ne se limitera pas seulement aux mesures non encore réalisées dans le cadre de l’ancien contrat, mais intégrera de nouveaux chantiers.
On apprend aussi que pour converger avec l’objectif de la couverture universelle des populations, de nouveaux circuits de distribution des produits d’assurances vont être intégrés au nouveau pacte. Ainsi, la distribution sera élargie au circuit bancaire, qui n’était autorisé jusqu’à présent qu’à commercialiser des produits d’assurances vie. Pour La Vie Eco, tous ces nouveaux chantiers vont augmenter les primes du secteur. Cela favorisera aussi la pénétration de l’assurance auprès des citoyens.