Après le séisme, la BERD mobilise jusqu’à 250 millions d’euros pour le Maroc

Les investissements de la BERD au Maroc ont atteint près de 300 millions d’euros au premier semestre 2020.

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Revue de pressePrès de deux mois après le séisme d’Al Haouz, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) s’apprête à mobiliser une somme de 250 millions d’euros. Une revue de presse de La Vie Éco.

Le 29/10/2023 à 20h59

Pour soutenir le Maroc, confronté aux répercussions du séisme d’Al Haouz, la BERD s’apprête à mobiliser la somme de 250 millions d’euros en deux phases. Ce programme de soutien est conçu de manière à «promouvoir une reprise durable et un développement régional inclusif», a expliqué l’institution.

Selon La Vie Éco, la première phase de ce soutien, qui aura cours jusqu’en 2025, portera sur les secours à apporter aux victimes du tremblement de terre, à la préservation des moyens de subsistance et à une reconstruction initiale. Cette phase permettra notamment d’accorder des prêts aux personnes ainsi qu’aux micro, petites et moyennes entreprises (MPME) qui ont été touchées par le séisme.

Cette première phase concernera une «inclusion économique des femmes», ainsi qu’une «mise à disposition de liquidités pour les infrastructures et les municipalités» en cas de nécessité.

Cette phase prévoit également l’octroi de subventions à des fins de conseil et de reconstruction destinées aux MPME, explique l’hebdomadaire.

En ce qui concerne une seconde phase, la BERD s’engage à soutenir le plan de développement et d’inclusion à plus long terme du gouvernement marocain déployé dans les différentes régions, notamment avec des projets d’infrastructure et d’élargissement des opportunités économiques pour la population des régions touchées.

La BERD s’attachera donc à «faciliter l’accès des MPME au financement, à soutenir la revitalisation et la résilience du secteur du tourisme et des chaînes de valeur agricoles, à améliorer les principales infrastructures municipales régionales, ainsi qu’à promouvoir la diversification économique et la valorisation du capital humain, grâce à des investissements ciblés et à des services de conseil au profit du secteur privé».

Par Khalil Rachdi
Le 29/10/2023 à 20h59