Evénement oblige, plusieurs journaux à paraître le 23 avril, consacrent leurs Unes à la grand-messe de l'agriculture qui s'ouvre, ce mercredi à Meknès, par les Assises, suivies du SIAM, dont le coup d'envoi sera donné jeudi. A retenir la présence de plusieurs invités de marque aux Assises, à savoir les présidents du Mali et de la Guinée. "La signature d'un partenariat bilatéral avec ces deux pays n'est pas exclue", avance L'Economiste. Selon le quotidien économique, une partie de l'intervention d'Aziz Akhannouch, ministre de tutelle, devrait porter sur l'apport de l'agriculture familiale (thème des assises) dans le développement agricole. A ce titre, "le Maroc compte s'aligner sur les objectifs de la FAO", estime L'Economiste. Et d'ajouter que l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation met en exergue le fait que "l'agriculture familiale peut être un moyen de stimuler les économies locales, surtout si elle est associée à des politiques spécifiques axées sur la protection sociale et le bien-être des commuautés".
53 milliards de DH investis en cinq ans
Tout en soulignant l'importance stratégique du Salon international de l'agriculture au Maroc, Le Matin revient sur l'impact du Plan Maroc Vert sur le développement du secteur agricole. On apprend qu'au cours de la période 2008-2012, le PIB agricole s'est accru de pès de 32% en comparaison avec la période de référence (2005-2007). Et de relever que "cette évolution a été accompagnée d'une mobilisation de 53 milliards de DH d'investissement durant les cinq dernières années". Selon les chiffres du ministère de tutelle relayés par le quotidien, les filières agricoles ont réalisé des évolutions continues pour ne citer que les olives (+84%), les viandes rouges (+27%) et le lait (+49%). C'est dire l'effet du Plan Maroc vert !
La tenue des Assises de l'agriculture et du SIAM est une autre occasion privilégiée pour mettre en avant les acquis du Plan Maroc vert, mais aussi d'aborder l'avenir du secteur agricole. Un Plan Maroc vert II est dans le pipe. Le Maroc veut se donner les moyens de ses ambitions agricoles. La nouvelle stratégie devrait prendre en considération les contraintes des petits agriculteurs et leur baliser le terrain pour développer aussi bien le volume que la qualité de leur production.