Alors que la saison agricole 2016/2017 démarre, le groupe OCP lance sa caravane à travers le Maroc. «Cette 5e édition vise à rencontrer près de 5.000 agriculteurs afin de les aider à mieux comprendre la typologie de leurs sols et à déployer les moyens adaptés pour améliorer leur rendement», explique-t-on auprès du groupe.
La Fondation OCP se joint cette opération. La caravane sillonnera pendant deux mois, les sept principales régions céréalières et légumineuses du pays. Il s’agit de Doukkala, Abda, Chaouia, Zear, Tadla, Gharb et Saïss.
Le coup d’envoi a été donné le 24 octobre dernier à Sebt Douib, dans le bassin agricole de Doukkala.
Rappelons que depuis 2012, cette initiative a permis de toucher plus de 23.000 agriculteurs en l’espace de 4 ans.
Cette caravane agricole se présente comme «véritable outil de proximité qui a prouvé son efficacité en matière d’organisation, de capacité de mobilisation des experts et d’accompagnement et d’encadrement des agriculteurs», souligne-t-on auprès du groupe OCP.
Pour son édition 2016, il est notamment prévu d’installer un laboratoire mobile d’analyse de sol et une plate-forme informatique contenant la base de données de la «Carte de Fertilité».
«A cet effet, une campagne d’analyses des sols a été réalisée au niveau des sept zones céréalières», ne manque-t-on pas de relever auprès de l’opérateur en engrais.
Et justement, la «Caravane OCP Céréales & Légumineuses 2016» profitera des populations d’agriculteurs pour présenter des produits adaptés aux besoins des agriculteurs et de leurs sols.
A chaque étape de la caravane, des stands sont installés. Plus de 20 experts agronomes sont présents ainsi que des représentants du groupe OCP, de la Fondation OCP, du ministère de l’Agriculture et de la pêche maritime et des distributeurs d’engrais OCP.
C’est l’occasion également de présenter les engrais NPK mélanges (ou NPK-Blend). Il s’agit de «nouvelles formules d’engrais spécialement étudiés par les professionnels et les scientifiques spécialistes de la fertilisation, pour répondre aux besoins des agriculteurs et des sols», explique-t-on auprès du groupe OCP.