L’agriculture bio a du mal à prendre son envol, constate L’Economiste qui s’instéresse au sujet dans son édition de ce mercredi 11 mars. Cette filière en est encore au stade du balbutiement, souligne le journal. Et d'ajouter que l’éclosion de cette filière est freinée par certaines contraintes, notamment le coût de la certification qui constitue une charge supplémentaire. Soulignons que, aujourd’hui, des superficies sont exploitées selon le mode biologique sans être pour autant certifiées.
A noter que le ministère de tutelle a récemment publié au BO un important arrêté ministériel qui détermine les modalités d’octroi du soutien public à la certification des produits issus de l’agriculture biologique. On apprend que ce texte définit le barème des subventions accordées aux différentes filières. Pour les produits végétaux, l’aide publique devra représenter 90% du coût de la certification pour les exploitations entre 0,5 et 5 hectares, avec un plafond de 10.000 dirhams.
On apprend aussi que, pour les differents types d’agriculture biologique qui entrent dans le champ d’application de ce texte, l’aide publique sera octroyée durant trois années à chaque unité. Pour en bénéficier, les opérateurs devront déposer une demande de soutien public au niveau de la direction provinciale de l’agriculture ou du bureau régional d’investissement agricole de la région dont relève l’unité de production. De même, dans certains cas, les opérateurs pourront réclamer cette subvention en présentant une attestation de conformité prouvant que l’exploitation concernée opère en conformité avec le mode de production biologique.