Le Maroc est aujourd’hui courtisé par au moins deux pays souhaitant conclure des accords de libre-échange, nous apprend Aujourd’hui Le Maroc dans sa livraison du 29 août.
Le quotidien explique ainsi qu’au moins deux pays ont déjà exprimé publiquement leur volonté de signer un ALE avec le Royaume dans le futur, ajoutant qu’il s’agit de la Corée du Sud et la Fédération de Russie. «En effet, la Corée du Sud ainsi que la Russie souhaitent conclure un accord avec le Maroc dans un futur proche selon les déclarations effectuées par les hautes autorités dans ces deux pays respectifs », assure d’ailleurs Aujourd’hui Le Maroc.
Le journal va plus loin en indiquant que le ministère du Commerce, de l’industrie et de l’énergie coréen, relayé par l’agence de presse sud-coréenne Yonhap, avait annoncé que le Maroc figure en bonne place dans une liste des 7 pays avec lesquels ce pays d’Asie voudrait renforcer son partenariat économique.
La même source soutient que la place occupée aujourd’hui par le Maroc à l’échelle régionale et continentale sur le plan économique et commercial est également prise en compte, faisant remarquer qu’un accord de partenariat économique permettrait d’établir un réseau commercial mutuellement bénéfique avec les pays partenaires.
Rappelons que le Maroc a été le premier pays africain et arabe à établir des relations diplomatiques avec la Corée du Sud en 1962.
Concernant la Russie, le pays envisage de signer des accords de libre-échange avec toute l’Afrique du Nord y compris le Maroc. «Selon Vladimir Poutine, la zone de libre-échange nord-africaine sera intégrée à l’Union économique eurasiatique (UEE), qui offre déjà un espace économique commun sur le modèle de l’Union européenne avec la Biélorussie, l’Arménie, le Kazakhstan et le Kirghizistan», détaille Aujourd’hui Le Maroc, citant une source russe.
«En attendant une réaction officielle, le Maroc avait choisi au cours des dernières années de renforcer le cadre légal encadrant son commerce extérieur», précise-t-on.
Aujourd’hui Le Maroc souligne que la loi n°91-14 s’inscrit dans le cadre du renforcement de la libéralisation des échanges commerciaux du Maroc, et qu’elle prévoit un encadrement des importations et des exportations des marchandises et des services à même de réaliser la protection de la production nationale en particulier les produits agricoles et d’assurer un contrôle de flux.