4e conférence pour le développement durable: le diagnostic sur l’infrastructure en Afrique

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Revue de presseKiosque360. L'Afrique souffre d’un cruel déficit en matière d'infrastructures. Hakima El Haite a, à ce propos, fait le point dans le cadre de la 4e conférence de Rabat pour le développement durable.

Le 22/03/2017 à 01h09

C’est un chantier colossal qu’il faudra entamer sur le continent, l’Afrique souffrant d’un important déficit en infrastructures. Selon Hakima El Haite, ministre déléguée en charge de l’Environnement qui s’exprimait, le 21 mars, en marge de la 4e conférence de Rabat pour le développement durable, 75% de l’infrastructure n’existent pas encore dans les pays du sud. D'ailleurs, le transport, dans ces pays, reste absent.

Aujourd’hui Le Maroc, dans sa livraison du 22 mars, indique que la ministre a ainsi appelé à développer le transport et l’infrastructure à travers, notamment, le partenariat pour le développement durable créé à Marrakech lors de la COP 22. «Il va falloir, au niveau des Etats, qu’il y ait des politiques favorisant le transfert de technologies», a souligné Hakima El Haite, faisant par ailleurs remarquer les progrès que le Maroc a enregistrés ces dernières années.

La ministre, souligne encore le quotidien, a estimé que le rôle du Maroc était de faire du lobbying au niveau des instances internationales pour sécuriser les pays en développement qui veulent aller vers le développement durable, voire sécuriser les investissements dans ce cadre. Pour sa part, Mohamed Boussaid, ministre de l’Economie et des finances assurant également l’intérim pour le ministère du Transport, a insisté sur un système de transport vert et inclusif. Enfin, le quotidien précise que l’événement a aussi été marqué par la présentation de la feuille de route des actions de la coalition mondiale Transport post COP22.

Par Ismail Benbaba
Le 22/03/2017 à 01h09