Le Maroc confirme, encore une fois, son aptitude à maîtriser l’inflation, maintenue à un taux inférieur à 2%. En effet, l’indice des prix à la consommation (IPC) relatif au premier semestre a progressé de 1,7%. Selon le quotidien l’Economiste daté du 23 juillet, cette situation dure depuis 6 ans. Cela dit, cette hausse reste supérieure aux prévisions qui tablaient sur un niveau de 1,5% pour 2015 et de 1,4% pour les 6 prochains trimestres.
En ce qui concerne l’inflation sous-jacente, l’indicateur, qui exclut les produits volatils et les tarifs publics, a progressé de 1,3% depuis juin 2014. Dans les détails, on remarque une hausse sensible de 2,3% des prix des produits alimentaires, contre seulement 1,2% pour les non alimentaires. Les craintes des ménages marocains quant à la hausse des prix se sont donc quelquefois confirmées. Les boissons alcoolisées et le tabac ont, eux aussi, connu une augmentation des prix à hauteur de 2,2%. Une conséquence directe des augmentations des prix de cigarettes survenues en début d’année. Selon le journal, cette hausse sera compensée quand les prix du marquage fiscal auront diminué.
Par ailleurs, le consommateur marocain doit une fière chandelle au cours international du pétrole dont les prix sont restés acceptables au moment de la décompensation. Cependant, les tarifs de l’eau, de l’électricité et du logement ont connu la plus forte progression, à 5%. Cela reste principalement dû à la nouvelle grille tarifaire appliquée en 2014 par l’ONEE. Enfin, les frais de scolarité et de la santé ont eux aussi augmenté respectivement de 3,2% et de 1%.
