Bronze, bijoux, patrimoine judéo-marocain, céramique et arts de l’islam. Pour la première fois, les chefs-d’oeuvres de tous les musées sont regroupés dans un seul et même lieu, le musée des Confluences Dar El Bacha à Marrakech.
Intitulée Le Maroc: richesse et diversités, regards sur notre patrimoine, cette exposition, dont l’inauguration a eu lieu ce jeudi 4 mars 2021, s’impose comme un espace de dialogue et de partage, proposant en effet un parcours chronologique retraçant 2000 ans d’histoire. Elle est articulée en plusieurs sections thématiques, dont une entière consacrée au patrimoine judéo-marocain avec des œuvres originales et inédites qui confirment la singularité du Royaume, terre d’accueil et de tolérance.
"La culture est le meilleur antidote contre toutes les crises auxquelles nous sommes confrontés. C’est une façon de ne pas baisser les bras face à cette pandémie, en montrant la diversité, la richesse de notre culture. Je pense sincèrement que le renouveau du tourisme, après la pandémie, ne peut venir que de la culture", a déclaré Mehdi Qotbi, président de la Fondation nationale des musées (FNM).
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Présent lors de cette inauguration, Jack Lang, président de l’Institut du monde arabe (IMA) et ancien ministre français de la Culture, s’est dit "émerveillé" par cette exposition. "C’est un lieu de tolérance, d’ouverture surtout en cette période", a-t-il affirmé.
Le président de l’IMA a tenu également à saluer le travail effectué par Mehdi Qotbi dans son choix d’exposer des pièces nouvelles. "Nous avons vu des pièces romaines incroyables venant de Rabat, sans oublier les pièces de la tradition juive des différentes régions du Maroc. C’est très impressionnant", conclut-il.
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Située au coeur de la médina de Marrakech, Dar El Bacha est considérée comme l’un des plus beaux palais de la ville Ocre. Construit au début du XXe siècle, il a été la résidence de Thami El Glaoui, nommé pacha de Marrakech par le Sultan Moulay Youssef en 1912. Cet espace muséal a, pour rappel, ouvert ses portes en décembre 2017.
