Azzedine Alaïa, illustre couturier tunisien vivant en France, a tiré sa révérence ce samedi 18 novembre à l’âge de 77 ans. Connu pour ses robes collées au corps et sculptant toutes les belles silhouettes était particulièerement aimé et apprécié dans les années 1980.
Le journal français Le Point rappelle que ce designer de mode était arrivé à Paris après la guerre d’Algérie pour intégrer Dior et travailler ensuite chez Yves Saint Laurent.
N'ayant pas de papiers, il a cependant été rapidement renvoyé avant de poursuivre sa formation chez Guy Laroche et Thierry Mugler.
L’indépendance et la rareté étaient ses chevaux de bataille. En mai 2013 durant la rétrospective qui lui avait été consacrée au Palais Galliera, il avait déclaré: «Je peux commencer une robe ou une veste une année et avoir le sentiment de l’achever dix ans plus tard. En m’opposant au rythme superficiel des saisons et des défilés, j’ai été l’un des seuls à oser rompre avec ce calendrier qui méprise la création au profit du rendement».
Ces propos illustrent tout le secret des œuvres majestueuses de cet artiste hors-pair.