Hassan El Fad aurait dû être en tournée nationale depuis le mois d’avril avec la pièce de théâtre «Who’s Kabbour?».
Mais la pandémie du Covid-19 et le confinement en ont décidé autrement. C’est ce qu’il nous révèle dans cet entretien, au cours duquel il avoue qu’il ne sait même pas de quoi demain sera fait.
«Pour mes projets, je n’ai aucune visibilité pour l’actuelle saison et même pour la prochaine. Cela dépendra de l’évolution des choses», nous confie l’humoriste.
Mais son actuelle saison est plus ou moins sauvée avec la série «Tendances», actuellement diffusée sur 2M, et qui en est à son deuxième épisode.
La genèse de ce projet, Hassan El Fad en parle avec philosophie. «Si vous voulez, "Tendances", ce n’est pas un choix. Ce sont des sujets qui s’imposent à vous au point de devenir une priorité, une obnubilation. C’est un regard sur les réseaux sociaux et des contenus qui nous révèlent au monde», explique l’artiste, qui nous révèle que la série a été mise en boîte entre les mois de janvier et mars 2020.
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Quant à l’accueil qui a été réservé à cette série, Hassan El Fad reste fair-play.
«Même ceux qui n’ont pas apprécié ont réagi de manière élégante. De toutes les manières, il ne peut y avoir de consensus autour d’une oeuvre. Celle-là en particulier ne cherche pas à susciter l'unanimité. Loin de là. On attendra la diffusion de tous les épisodes pour pouvoir constituer une idée globale», affirme l’humoriste, qui promet un deuxième jet, puisque l’ossature, la "plateforme" comme il dit, sont là. Et c’était le travail le plus ardu de tout le processus.
Dounia Boutazout? Plus jamais!«Il n’y aura aucune sorte de collaboration dans l’avenir avec Dounia Boutazout, avec tout le respect que je dois à la personne et à son talent!», tranche Hassan El Fad, sans en dire plus sur le fond du (ou des) problème(s) qu’il a avec celle qu’il a côtoyée pendant plusieurs saisons.
Chaâbia et Kabbour, c’est donc de l’histoire ancienne.
Il dit tout le contraire de Badia Senhaji. «J’aimerais bien la retrouver, surtout avec le retour à la parodie. Sans elle, "El Fad TV" n’aurait jamais marché», admet Hassan El Fad, qui dit aimer mettre le grappin dessus à une autre de ses coqueluches: Tarik Bakhari.
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«Il faut juste que je le coince ce petit diable! C'est un comédien exceptionnel», s’amuse à dire El Fad. Les deux artistes avaient travaillé ensemble dans plusieurs oeuvres dont la mémorable série "Chanily TV".
Confiné et bikhirSinon, comment Hassan El Fad vit-il le confinement? Réponse: comme un poisson dans l’eau. «L’avantage que j’ai, est que je suis un casanier, un ascète dans l’âme. Je peux ne pas mettre le nez dehors pendant deux mois et rester chez moi pour écrire», confie l’artiste.
«Je ne suis pas quelqu’un de très sociable à la base, et le confinement est une sorte de continuum de ma vie de tous les jours», conclut Hassan El Fad.