Le premier Forum culturel de l’Agence marocaine de presse a débuté, hier à Rabat, en présence de l’artiste Lahbib Lemseffer, du professeur en esthétiques Moulim Laaroussi et de l’artiste peintre Abdelkébir Rabi en tant qu’invité d’honneur.
Avec pour thématique «L’ombre dans la peinture», Abdelkébir Rabi a tenté, durant deux bonnes heures, d’amener son auditoire à poser un autre regard sur les choses, celui où l’ombre est essentielle, et où la lumière n’a de sens qu’en présence de l’ombre.
Tout en ponctuant son discours par ses souvenirs d’enfance à Boulmane, ou encore ses expériences d’enseignant, Rabi a évoqué la question de l’ombre dans plusieurs domaines artistiques, notamment en sculpture, photographie et théâtre et son importance dans les fondements de l’art…
Pour Rabi, la question de l’ombre a, depuis la nuit des temps, fait l'objet de réflexions et d'interrogations. A commencer par les Grecs, en passant par les Egyptiens jusqu'aux toiles de grands maîtres de la peinture, l’ombre a depuis toujours, ravi, intrigué et suscité le mystère autour d’elle.
De Caravage à Rembrandt, en passant par Picasso ou Goya, l’artiste a cité des œuvres classiques, romantiques, cubiques majeures qui n’ont cessé d’interroger la place de l’ombre et son esthétique. L'artiste nous apprend davantage sur la dualité ombre/ lumière au micro de le360.









