Il avait enflammé la scène de l’OLM Souissi en compagnie d’un Orchestre Symphonique Royal déchaîné, lors de la 9e édition du Festival Mawazine-Rythmes du Monde en 2010. Sting, ce monstre sacré de la musique jazz/new-age, accompagnateur attitré des slows langoureux et véritable anxiolytique pour l’âme, repose ses valises à Rabat, le 4 juin prochain, à 21h30 sur la scène OLM Souissi.
Interprète de tubes planétaires tels que «Englishman in New York», «Shape of my heart» ou «Desert Rose», la notoriété du chanteur n’est plus à prouver. A la tête d'une fortune de 225 millions d'euros, (treizième musicien le mieux riche au monde), l’auteur, acteur et chanteur était pourtant loin d’avoir une carrière toute tracée.
Gordon Matthew Thomas Summer, de son vrai nom, voit le jour le 2 octobre 1951 à Wallsend, près de Newcastle (nord de l'Angleterre). Très jeune déjà, il s’initie à la guitare. Il quitte l’université dès la première année et, après avoir papillonné de boulot en boulot (chauffeur de bus, agriculteur…), il finit par décrocher un emploi d’instituteur, sans grande conviction. Il passe d’ailleurs plus de temps dans les salles de concert que devant ses élèves. Néanmoins, cette parenthèse dans sa vie lui permet de découvrir «Lolita» de Nabokov et «Cyrano de Bergerac» d’Edmond Rostand, deux romans dont il tombe amoureux et qui lui inspireront les chansons «Don’t stand so close to me» et «Roxanne», interprétée avec son groupe mythique Police.
Son nom de scène Sting, il le doit à son ensemble à rayures jaunes et noires qu’il porte lors d’un concert. Gordon Soloman, leader du premier groupe The Phoenix avec lequel il fait son début, trouvait qu'il ressemblait à une guêpe (sting veut dire en fait dard ou piqûre). Ce surnom ne le quittera plus tout au long de sa longue carrière où il enchaîne les albums et les triomphes et collabore avec des pointures comme Eric Clapton et Mark Knopfler.
En 2010 déjà, Sting avait marqué de son passage le festival Mawazine. Remember.