Robert Plant sera, jeudi soir, sur la scène de l'OLM Souissi pour un de ces concerts rock qui distillent un bonheur dont il a le secret. Lors d'une conférence de presse, ce mercredi après-midi, le chanteur a évoqué sa "relation très personnelle avec le Maroc" et son amour des musiques du Sud et berbères : "Je ne viens pas au Maroc en tant que célébrité. D'ailleurs, il est arrivé qu'on me prenne pour un membre des Pink Floyd". Mais, comme il le dit lui-même, "dounia hania", pas de problème.
(Vidéo: Bouthaina Azami & Abderrahim Et-Tahiry)
L'artiste est bourré d'humour et les éclats de rire fusent en sa présence. Humble, accessible, léger et souriant, il parle avec simplicité de son rapport, tout aussi simple et authentique, à la musique. "Je suis heureux de jouer avec ce groupe qui m'accompagne aujourd'hui", dira-t-il. "Un groupe qui a une énergie contemporaine" et rassemble de grands musiciens. "J'ai dévié du rock traditionnel dans lequel j'ai baigné dans mon enfance, et ça a été une bénédiction. Je ne suis pas un puriste. Je suis heureux que mes musiciens aient une compréhension de la musique du Moyen-Orient, du Maghreb, de l'Afrique. Derbouka, guenbri, ces instruments sont dans ma musique aujourd'hui. Par ailleurs, je ne suis pas dans le virtuose et la perfection. Je veux de la transe". Robert Plant nous le confiera: il veut juste donner de la joie. Et il le fait avec un talent aussi unique que fulgurant. Rendez-vous, jeudi soir, avec le bonheur!