"Qui ouvre une école ferme une prison"Victor Hugo, cité par Charles Fries
Que ce centre ouvre ses portes dans ce quartier de Sidi Moumen endolori de tragiques mémoires n'est pas un hasard. Des attentats survenus à Casablanca et qui marquent toujours les esprits depuis cet inoubliable 16 mai 2003, certains ont su tirer les leçons et se poser les bonnes questions. Prendre, surtout, les bonnes initiatives pour désamorcer les bombes que créent la misère et le désespoir en offrant des perspectives à une jeunesse oubliée, en lui offrant l'opportunité de s'instruire, toucher à l'art, développer ses talents et ses passions pour un jour décrocher des étoiles qui brillent déjà dans les yeux des enfants. Si le centre n'a pas encore officiellement ouvert ses portes, des activités y ont en effet d'ores et déjà été organisées. Et le succès a été à ce point fulgurant que les jeunes de Sidi Moumen n'attendent plus que le prochain rendez-vous que leur donnera le centre cuturel. Ds rendez-vous qui se multiplieront bientôt dès l'ouverture officielle des "Etoiles de Sidi Moumen", le 23 octobre prochain, et grâce au partenariat signé ce mercredi 24 septembre avec l'Institut français du Maroc.
L’Ambassadeur de France au Maroc, Charles Fries, et Nabil Ayouch, président de la Fondation Ali Zaoua, ont en effet signé une convention de partenariat qui permettra d'enrichir l'offre du centre par la mise en place de cours de français pour enfants, adolescents, et adultes dès la rentrée, d’une bibliothèque regroupant plus de 2.000 documents, et d'un programme culturel comportant notamment ateliers artistiques prêts d'expositions. La cérémonie de signature s'est déroulée en présence du président du Conseil de Sidi Moumen, de François Loncle, député de l’Assemblée nationale française et de Jean-Marc Berthon, directeur général de l’Institut Français du Maroc.